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En 1668, une promesse de concession de seigneurie est faite en faveur de Maurice Poulin, mais ce n'est qu'en 1723 que le fief et la rivière alors appelée « fleuve » sont associés au toponyme Saint-Maurice.
Dès 1886, des territoires sont mis sous bail pour la pratique de la chasse et de la pêche. Au fur et à mesure que se développe l'exploitation forestière, d'autres baux sont établis. Entre 1886 et 1963, plusieurs chalets seront construits pour la clientèle des clubs privés de chasse et de pêche.
En 1963, pour remédier au manque de territoires libres accessibles pour la chasse et la pêche, le gouvernement crée, à partir des territoires sous bail de chasse et de pêche, la réserve de chasse et de pêche du Saint-Maurice. Son exploitation est confiée à des utilisateurs regroupés sous le nom de Syndicat de la réserve Saint-Maurice. Ces derniers gèrent un territoire de 209 km2 incluant, entre autres, les lacs Brown, Inman, Wessoneau, Baude et Normand. Les activités de chasse, de pêche avec séjour en chalet ou en camping et de pêche quotidienne y sont offertes.
En 1966, le gouvernement décide d'intégrer ce territoire dans son réseau de réserves de chasse et de pêche et d'en assumer la gestion. En 1979, le statut de réserve faunique est officialisé. En 1995, la réserve faunique du Saint-Maurice entrait dans le giron de la Sépaq.
L'exploitation forestière est à l'origine de l'implantation des principaux lieux d'hébergement de la réserve faunique du Saint-Maurice, notamment ceux des lacs Brown (J.J. Crête), Wessonneau et Tousignant (C.I.P.).
Au plan faunique, une espèce retient particulièrement l'attention : le saumon kokani.
Une petite population de saumon kokani (Oncorhynchus nerka), la seule au Québec, a été introduite dans le lac Normand au moment du démantèlement d'Expo 67. Il s'agit de la même espèce que le sockeye, mais confinée dans un lac. Le pavillon du Canada avait abrité des œufs de kokani pour illustrer au grand public le développement embryonnaire de l'espèce. Le projet de cette introduction dans le lac Normand visait à fournir de la nourriture au touladi du lac. Le kokani a réussi à retrouver au lac Normand les conditions minimales pour satisfaire à ses besoins alimentaires et de reproduction. Son mode d'alimentation planctophage expliquerait en partie sa survie et son maintien dans cet habitat.
Lors de votre visite de la réserve faunique du Saint-Maurice, ne manquez pas ses plus beaux attraits :
784 km2
Grande variété d'animaux dont :
Plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux dont :
Forêt mélangée à prédominance de feuillus et constituée principalement de bouleaux, d'érables, de sapins et d'épinettes
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