S’initier à la raquette

En collaboration avec Protégez-Vous

La randonnée est l’une des façons les plus simples de profiter de l’hiver, et vous munir d’une paire de raquettes facilitera assurément vos déplacements. Taille, matériaux, forme des crampons, type de fixation… découvrez quelles caractéristiques conviennent à vos besoins.

Carol-Anne Tremblay | © Sépaq

Faire de la randonnée d’hiver avec des bottes aux pieds est évidemment possible. Elles font l’affaire pour de courts trajets dans une neige ni trop épaisse ni trop glissante. En utilisant des raquettes, toutefois, vous économiserez beaucoup d’efforts. Dans une pente, nous n’aurez pas l’impression de reculer à chaque pas. Et, surtout, cet équipement vous évitera de vous blesser.

Les raquettes créent une grande surface de contact avec le sol, répartissant le poids de votre corps. Ainsi, vous flottez mieux sur la neige qu’avec une simple paire de bottes ou qu’avec des bottes munies de crampons. Le port de raquettes est idéal après une bonne chute de poudreuse, mais aussi dans une neige tapée et épaisse où vous pourriez vous enfoncer. Sur des sentiers de neige durcie, par contre, l’expérience est moins agréable que sur la neige molle.

Acheter ou louer

Les raquettes neuves pour adultes se vendent entre 50 $ et 350 $ la paire dans les magasins à grande surface et les boutiques spécialisées. Bien sûr, tout le monde n’a pas besoin de raquettes à 300 $, mais mieux vaut ne pas payer moins de 100 $, puisque la qualité des matériaux, notamment, est proportionnelle au prix. De façon générale, plus vous dépensez, plus vous aurez de l’équipement résistant au froid et aux chocs, et plus vos raquettes dureront longtemps.

De plus, les modèles haut de gamme ont souvent des options d’ajustement et des particularités qui augmentent le confort, ce qui peut vous faire aimer l’activité davantage et, donc, vous inciter à la pratiquer plus souvent.

Pour vous initier à la raquette ou si vous comptez seulement en faire de temps en temps, louer de l’équipement en boutique ou dans un centre de location s’avère une idée judicieuse. Plusieurs endroits où s’adonner à cette activité, comme les destinations de la Sépaq, proposent d’ailleurs la location. Cela vous permet aussi d’essayer différents modèles et de déterminer ce qui vous convient et ce que vous aimez moins.

Les types de raquettes

Dans la plupart des magasins de sport, vous trouverez des raquettes à neige de différentes catégories, c’est-à-dire destinées à des pratiques ou à des terrains précis.

1. Les modèles « tout usage »

Les raquettes d’usage général conviennent aux personnes qui fréquentent les terrains plats ou vallonnés des parcs, où les pentes sont modérées.

2. Les modèles d’ascension

Munies de crampons plus « agressifs », les raquettes de « montage » sont conçues pour les terrains plus accidentés, avec des pentes plus fortes. Plusieurs modèles ont une talonnière, un talon mobile à dresser avant de s’attaquer à une longue montée abrupte. Dans ces périodes d’ascension, la talonnière vous aide à vous propulser en surélevant votre talon, ce qui n’est pas nécessaire dans les endroits vallonnés.

3. Les modèles de course

Les raquettes de course s’adressent quant à elles aux sportifs et sportives qui aiment courir sur des surfaces où la neige est compacte. Légères et plus étroites, elles permettent des foulées dynamiques. Elles flottent toutefois un peu moins bien sur la neige que les autres modèles.

Lors de votre visite en magasin, vous pourriez tomber sur d’autres modèles, et même sur des raquettes en bois inspirées des traditions autochtones. Sans crampons, celles-ci peuvent être intéressantes pour marcher sur un terrain plat après une belle bordée de neige, mais elles ne sont pas conçues pour les montées ni les descentes.

Parc national de la Gaspésie
Parc national de la Gaspésie Benoit Bisson | © Sépaq
Raquette tout usage Carol-Anne Tremblay | © Sépaq
Raquette d'ascension Carol-Anne Tremblay | © Sépaq
Raquette de course Carol-Anne Tremblay | © Sépaq

Les matériaux

Il existe des modèles de raquettes tubulaires et d’autres en plastique moulé.

1. Tubulaires

Le contour des raquettes tubulaires classiques est formé d’un tube d’aluminium. C’est à partir de ce tube qu’est tendue une toile (ou peau synthétique) maintenue en place par des rivets. C’est le modèle de raquettes le plus répandu sur le marché. Certaines variantes plus haut de gamme possèdent un cadre fait d’acier léger ou d’aluminium dentelé ainsi qu’une toile et des systèmes d’attaches plus solides.

2. En plastique moulé

Les autres raquettes qu’on voit souvent sont celles en plastique moulé. Elles sont souvent plus légères, mais aussi plus fragiles que les modèles tubulaires, puisque les points d’attache sont moins nombreux et peuvent finir par se casser. Un de leurs avantages, toutefois, est que le plastique moulé peut se tordre légèrement. Sur un terrain accidenté, cette flexibilité rend la foulée plus agréable et épargne les articulations!

Notons également que les raquettes en plastique moulé sont généralement plus bruyantes que les tubulaires, surtout sur une surface tapée, ce qui peut devenir agaçant.

La taille

1. Selon le poids

Pour flotter sur la neige de façon optimale, vous devez vous procurer des raquettes dont la taille correspond au poids à supporter : votre poids et celui de l’équipement transporté.

La plupart des modèles ont une longueur de 20 à 36 pouces (po). Pour vous aider à déterminer la taille qui vous convient, le fabricant fournit habituellement un tableau associant le poids total à la longueur de raquettes requise.

À défaut d’y avoir accès, vous pouvez vous référer à ce guide général d’achat de raquettes d’usage général ou d’ascension, un tableau publié par différents magasins d’équipements de plein air.

Poids total à supporter* / Taille 20 à 23 po
(50,8 à 58,4 cm)
24 à 27 po
(61 à 68,6 cm)
30 po
(76,2 cm)
36 po
(91,4 cm)
80 lb (36,3 kg) Bonne Correcte
100 lb (45,4 kg) Bonne Correcte
120 lb (54,4 kg) Bonne Bonne Correcte
140 lb (63,5 kg) Bonne Bonne Correcte
160 lb (72,6 kg) Correcte Bonne Bonne
180 lb (81,6 kg) Correcte Bonne Bonne
200 lb (90,7 kg) Correcte Bonne Correcte
220 lb (99,8 kg) Correcte Bonne Bonne
240 lb (108,9 kg) Bonne Bonne
260 lb (117,9 kg) Correcte Bonne
280 lb (127 kg) Bonne
300 lb (136,1 kg) Bonne

*Correspond au poids de l’individu et de l’équipement qu’il transporte.

2. Selon le type de neige

Outre le poids supporté par les raquettes, vous devez aussi considérer le type de neige sur laquelle vous vous promènerez. Si vous comptez traverser des champs vierges après une grosse bordée de poudreuse, une grande surface vous permettra de mieux flotter sur la neige.

En revanche, si vous prévoyez parcourir seulement des sentiers très fréquentés où la neige est souvent tapée, par exemple, dans les parcs nationaux, une trop grande surface sera inutile, voire encombrante. Vous pourriez alors choisir une taille plus petite que ce qu’indique le guide du fabricant.

Vous souhaitez faire un peu de tout? La paire de raquettes parfaite pour tous les types de randonnées et toutes les conditions de neige n’existe malheureusement pas. Vous devrez faire des compromis. Demandez-vous quelle activité vous pratiquerez le plus souvent et quelles seront les situations d’exception. Des raquettes qui correspondent à votre usage le plus fréquent seront plus pratiques et pourront sans doute vous satisfaire dans une situation exceptionnelle.

Et si vous jugez qu’il vous faudrait de plus grandes raquettes pour une expédition particulière, la location d’équipement ou l’achat de rallonges augmentant la superficie de vos raquettes seront deux solutions possibles.

Crampons en pentagone Carol-Anne Tremblay | © Sépaq
Crampons en rails Jean-Sébastien Chartier-Plante | © Sépaq

L’adhérence

Sur un terrain plat ou vallonné, les crampons des raquettes sont utiles, mais ils n’ont pas besoin d’être « agressifs ». Lors d’ascensions ou de descentes plus abruptes, c’est une autre paire de manches! Vous voudrez qu’ils mordent bien le sol pour vous permettre de monter sans trop d’efforts et de descendre en toute sécurité. Au‑delà de la taille et du nombre de pointes, observez leur disposition.

1. À éviter : des crampons en forme de main ou de pentagone

Les raquettes d’entrée de gamme ont souvent un gros crampon en forme de main ou de pentagone. Ce style de crampon retient la neige, mais ne s’y cramponne pas. Si la neige est collante, elle peut s’y accumuler et former une boule désagréable sous votre pied. La chaleur de votre pied peut aussi faire fondre la neige sous la raquette. Celle‑ci risque ensuite de geler. Difficile, alors, de retirer cet amas glacé!

2. À privilégier : des crampons « en rails »

Une rangée de crampons à l’avant du pied, perpendiculaire à la longueur de la raquette, est un incontournable pour s’agripper en « montage ». Quant à elles, les pointes à l’arrière et sur les côtés varieront d’un modèle à l’autre. Placés ainsi, les crampons comportent très peu de risques d’accumulation de neige. Ils offrent aussi de la stabilité à l’avant, à l’arrière et sur les côtés, puisqu’ils font bien souvent toute la longueur de la raquette.

Jean-Sébastien Chartier-Plante | © Sépaq
Jean-Sébastien Chartier-Plante | © Sépaq
Sangles Carol-Anne Tremblay | © Sépaq
Système de fixation BOA Carol-Anne Tremblay | © Sépaq

Le système de fixation

1. La facilité d’utilisation

Le type de fixation est un élément important pour le confort et la facilité d’utilisation des raquettes. Ajuster de nombreuses sangles sur les côtés ou en arrière en position penchée ou accroupie demande quand même un peu de dextérité et d’effort. Si vous êtes peu habile physiquement, optez pour un système d’attaches simple.

Il existe une foule de systèmes de fixation, certains plus sophistiqués et efficaces que d’autres. Bien entendu, de tels produits vous coûteront plus cher. Cependant, si cette dépense rend la pratique de l’activité plus agréable, elle pourrait en valoir le coût.

Lorsque vous vous rendez en magasin, apportez les bottes que vous porterez en raquette. Le personnel pourra vous proposer différents types de fixation afin que vous puissiez identifier la plus confortable pour vous. Des sangles de base faciles à utiliser pourraient vous convenir. Vous pourriez aussi préférer un système de lacets BOA, qui permet un ajustement à votre pied rapide et précis grâce à une molette de réglage.

2. Les matériaux

Les raquettes d’entrée de gamme ont souvent des attaches en tissu, par exemple, en nylon. Le hic? Si vous partez en randonnée de trois ou quatre heures, vos pieds dégageront de la chaleur, risquant de continuellement faire fondre la neige sur vos bottes. Cette humidité sera absorbée par le tissu des sangles de retenue, qui pourraient alors geler et devenir plus difficiles à ajuster et à retirer.

Si vous comptez faire des randonnées de plusieurs heures, optez pour des sangles de plastique. Un tel système de fixation est d’ailleurs facile à réparer en pleine aventure. Si la sangle de plastique retenue dans un crochet se brise, par exemple, vous pourrez la remplacer par une simple corde et continuer à utiliser vos raquettes.

3. Le pivot

La plupart des produits en magasin sont conçus pour permettre à la raquette de ne pas être fixée sous le talon, ce qui correspond à un point de pivot articulé. Quand vous faites un pas, votre talon se soulève tandis que la raquette reste parallèle au sol.

Un modèle où le pied reste plutôt fixé sur le corps de la raquette suit vos pas avec précision. Cependant, vous risquez de vous envoyer de la neige sur les mollets, et même dans le dos, tout au long de votre randonnée. Avec les années, le système a été amélioré pour limiter ce désagrément, mais vous allez malgré tout catapulter de la neige sur vous si vous choisissez ce type de fixation.

Les raquettes pour enfants

Vous souhaitez initier vos jeunes à la raquette cet hiver? Les caractéristiques importantes pour les modèles pour enfants sont les mêmes que celles pour les raquettes d’adultes. Or, avant de dépenser entre 50 $ et 150 $ pour une paire de raquettes neuves, en louer s’avère peut‑être une meilleure idée. La location est d'ailleurs toujours gratuite pour les moins de 17 dans les destinations de la Sépaq. Gardez en tête que votre enfant grandira et que les raquettes achetées cet hiver ne lui feront peut‑être plus l’an prochain.

Raquette pour enfant Carol-Anne Tremblay | © Sépaq
William Renaud | © Sépaq

L’entretien

Avant de commencer la saison, et même avant chaque randonnée, prenez le temps d’inspecter votre équipement. Vérifiez que tout est en ordre et fonctionne bien. Assurez-vous entre autres que votre système de fixation est toujours solide.

Pour éviter les mauvaises surprises pendant une sortie, préparez une trousse contenant des pièces de rechange ou du matériel (vis, écrous, etc.) pour remplacer ou réparer ce qui pourrait briser.

Enfin, après chaque utilisation, séchez bien les crampons de vos raquettes, car les dents de métal ont tendance à rouiller facilement.

Raquettes ou crampons?

Plusieurs spécialistes du plein air suggèrent d’apporter des crampons lors d’une escapade en raquette. L’avantage : en plus d’être petits, donc faciles à transporter, ils sont utiles si vous rencontrez des plaques de glace sur le trajet, surtout en début et en fin de saison. Dans les sentiers populaires, où la neige est tapée par les autres, les crampons sont souvent le meilleur choix. Ils sont aussi moins encombrants que les raquettes lorsqu’on marche dans des chemins étroits.

Choisissez des crampons conçus pour la randonnée, avec de grosses pointes qui s’agripperont bien. Munis de petits bouts arrondis, les crampons faits pour la ville ne vous offriront pas suffisamment d’adhérence sur la plupart des terrains glacés ou enneigés. Des crampons de randonnée coûtent entre 50 $ et 90 $.

Crampons de randonnée Carol-Anne Tremblay | © Sépaq
Crampons de randonnée Carol-Anne Tremblay | © Sépaq

Les bâtons de marche

1. Les avantages

S’ils ne sont pas nécessaires, les bâtons de marche offrent plusieurs avantages, surtout lors de longues randonnées.

  • Ils répartissent la charge.
    Les bâtons de marche permettent de distribuer la charge (le poids de votre corps et de ce que vous portez sur votre dos) sur le bas et le haut de votre corps. Ils diminuent ainsi la pression exercée sur les chevilles, les genoux et les hanches. De plus, l’effort musculaire fourni n’est pas concentré uniquement dans vos jambes, ce qui peut favoriser votre endurance lors d’une longue randonnée.
  • Ils offrent une meilleure stabilité.
    Les bâtons contribuent aussi à un meilleur équilibre, puisque vous passez de deux à quatre appuis. Une stabilité améliorée vous permet entre autres d’éviter les chutes. Les bâtons sont particulièrement utiles en terrain accidenté, notamment lors des descentes avec un sac sur le dos.
  • Ils empêchent vos mains de s’engourdir.
    Si vos mains finissent par vous gêner lors de vos randonnées hivernales, les bâtons de marche pourraient être la solution à votre problème. Avec ceux-ci, vos mains demeurent en mouvement et surélevées, ce qui les empêche de s’engourdir.
  • Ils permettent de maintenir votre cadence.
    Marcher avec des bâtons permet de dynamiser et d’uniformiser votre rythme, qui, autrement, peut varier selon les petits coups de fatigue. Vous pouvez d’ailleurs attacher vos bâtons de marche à votre sac et ne les utiliser que lorsque vous sentez la fatigue se pointer.
  • 2. L’ajustement

    Ajustez vos bâtons afin que, poignées en main, vos coudes soient positionnés à environ 90 degrés. Cette position est importante : tenir vos bâtons trop haut ou trop bas peut engendrer inconfort et douleurs.

    Les dragonnes des poignées doivent être ajustées pour permettre à vos mains d’être soutenues et pour éviter de trop faire travailler vos poignets.

    3. La technique

    Lorsque vous marchez, plantez vos bâtons légèrement à l’extérieur de votre corps. Vous pouvez choisir d’avancer le bras et la jambe du même côté (par exemple, le bâton droit et la jambe droite) ou, à l’inverse, d’avancer la jambe et le bras opposés. Vous pouvez aussi planter vos deux bâtons d’un coup dans un rythme régulier, une technique notamment utile lors des montées abruptes.

    4. L’ascension

    Dans les moments d’ascension, planter vos bâtons derrière vous permet de soutenir vos jambes dans la poussée et de vous propulser vers le haut. Les planter devant vous permet plutôt de vous tirer vers le haut en vous en servant comme appui.

    Si la montée est abrupte sur une longue distance et que vous choisissez de planter vos bâtons devant vous, il est judicieux de raccourcir ceux-ci de quelques centimètres.

    5. La descente

    Lorsque vous descendez, plantez vos bâtons devant vous pour vous aider à maintenir votre équilibre et à amortir l’impact sur vos articulations. Afin d’être plus à l’aise et d’avoir un meilleur soutien, surtout si la pente est raide, vous pouvez même allonger vos bâtons.

    Dans une descente plus difficile, il est préférable de desserrer un peu les dragonnes, ou de ne pas les utiliser du tout. Si votre bâton se coinçait et que votre main restait prise dans la dragonne, vous pourriez vous blesser.

Les vêtements à porter

Pour que votre randonnée en raquette soit agréable, il est important de vous habiller adéquatement. Les propriétés isolantes des matières ainsi que leur capacité à laisser passer l’air et à évacuer l’humidité ont un grand rôle à jouer.

1. Le type de manteau

  • Les modèles en duvet
    Les manteaux en duvet sont très chauds et conviennent si vos promenades ne sont pas trop exigeantes ou si vous avez tendance à avoir froid facilement. Si vous transpirez dans un manteau en duvet, l’humidité à l’intérieur risque cependant de devenir problématique. Apporter une doudoune (veste ou manteau matelassé) dans votre sac peut être pratique. Il suffit de la porter lors de vos pauses pour obtenir un gain de chaleur rapide.
  • Les modèles en fibres synthétiques
    Ces manteaux sont un peu moins chauds que ceux en duvet, mais ils sèchent plus vite et respirent davantage. Leur isolant est confectionné à partir de fibres de polyester ou de polypropylène, qui retiennent la chaleur et conservent leurs propriétés thermiques même dans des conditions humides.
  • Les coquilles
    Mieux connu sous les appellations « soft shell » et « hard shell », ce type de manteau est souvent dépourvu d’isolant. Ainsi, il doit être combiné à d’autres vêtements, selon le principe du multicouche. Très respirante, la coquille souple est fabriquée dans un tissu mou et doux ou mince et légèrement « laminé ». Elle peut être déperlante et coupe‑vent, mais elle n’offre pas une réelle imperméabilité en cas d’averse prolongée ni une résistance aux vents à toute épreuve. La coquille rigide est pour sa part protégée grâce à un enduit imperméabilisant ou à une membrane imper‑respirante comme la réputée GORE‑TEX. En plus de couper le vent efficacement, ce manteau est adapté à la pluie et aux conditions froides.

2. La technique du multicouche

Cette approche consiste à combiner plusieurs épaisseurs de vêtements en mettant à profit les propriétés des différentes matières les composant.

  • La couche de base
    Sa fonction première est de retirer l’humidité de votre peau et de l’évacuer. Choisissez un vêtement confortable, plutôt ajusté, comme une combinaison. La laine, notamment la laine mérinos, est recommandée, tout comme les fibres synthétiques telles que le polyester. Oubliez le coton, qui retient l’humidité.
  • La couche intermédiaire
    C’est cette couche qui vous garde au chaud, un peu comme l’isolant d’un manteau. Vous pourriez opter pour une veste polaire ou pour une doudoune en duvet ou en fibres synthétiques.
  • La couche externe
    Elle vous protège du vent et vous garde au sec, qu’il neige ou qu’il pleuve. Les coquilles rigides ou souples, les manteaux isolés déperlants et les coupe‑vent font l’affaire.

Cela dit, pour n’avoir ni trop chaud ni trop froid, vous devez ajuster votre habillement tout au long de votre activité. Vous éviterez ainsi de transpirer puis de prendre froid à cause de l’humidité sur votre corps.

3. Les pantalons et les collants

Tout comme pour le haut de votre corps, ce que vous devriez porter en bas dépend du niveau d’intensité et des conditions météo de votre sortie.

Les pantalons de type « coquille souple » sont idéaux lors de sorties à faible ou moyenne intensité ou par temps froid. Ces modèles protègent bien les cuisses du froid, de la neige et du vent lorsque vous êtes en mouvement. Plus minces à l’arrière, ils permettent d’évacuer la chaleur et d’éloigner l’humidité.

Si votre rythme est plus intense ou que le temps est doux, le collant s’avère une bonne option. Plus mince et plus ajusté au corps, il facilitera vos mouvements.

De plus, les pantalons et les collants doivent être résistants à l’eau pour vous protéger de la neige si vous tombez.

4. Les tuques et les gants (ou mitaines)

Ici aussi, choisissez des accessoires qui protègent vos extrémités en fonction des conditions extérieures.

Pour éviter de trop transpirer, d’avoir les cheveux mouillés, puis d’avoir froid lorsque vous vous arrêtez, optez pour une tuque mince en mérinos ou en fibres de polyester.

Apportez deux paires de gants ou de mitaines. Portez la paire la plus chaude pour commencer et, une fois que votre corps sera réchauffé, échangez‑la pour la plus légère. Choisissez des modèles minces, doublés et coupe‑vent.

* Merci à Sail pour la location d'équipements présentés dans ce guide d'achat

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